Les métaux rares, souvent qualifiés de « critiques », se trouvent au cœur de nombreux objets que nous manipulons chaque jour, tels que les téléphones portables. Pour comprendre leur importance, nous avons sollicité l’expertise de Vincent Semetey, chimiste et directeur de recherche au CNRS à Chimie ParisTech-PSL, afin de disséquer les composants d’un smartphone moderne. Sa première observation révèle que ces appareils intègrent une variété impressionnante de matériaux spécifiques désignés comme « terres rares ». Ces métaux jouent un rôle clé dans diverses fonctions, par exemple, l’aimant qui active le haut-parleur ou le mécanisme qui génère les vibrations.
La pression croissante sur les ressources en métaux rares
Bien que les terres rares soient intégrées à de nombreux produits, leur disponibilité se limite souvent à de faibles quantités. Un métal relativement abondant comme le cuivre est utilisé pour relier les composants, qui eux-mêmes contiennent une panoplie de métaux allant des plus communs aux plus précieux. Plus d’une dizaine de ces métaux rares contribuent à accroître l’efficacité de nos appareils tout en réduisant leur taille. La véritable problématique réside dans la quantité de téléphones produits et leur renouvellement rapide, qui exercent une pression considérable sur ces ressources, souligne Vincent Semetey.
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Pour approfondir le sujet, vous pouvez visionner le reportage complet dans la vidéo ci-dessus.
Sources consultées :
- Le rôle des minéraux critiques dans les transitions énergétiques propres
- Les matériaux pour la transition énergétique, un sujet crucial
- Commission nationale du débat public
- Conseil européen/conseil de l’Union européenne
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