La dépendance au téléphone mobile est un phénomène croissant, touchant particulièrement les jeunes. On constate que certains adolescents passent jusqu’à 12 heures par jour sur leur appareil. Cependant, selon Damien Mascret, médecin et journaliste pour France Télévisions, ce n’est pas uniquement la durée d’utilisation qui définit cette dépendance, mais plutôt la capacité à exercer un contrôle.
Le cerveau humain et la quête de récompenses
Damien Mascret souligne que bien que passer énormément de temps sur un téléphone puisse indiquer un début de dépendance, cela ne signifie pas nécessairement une addiction. Il explique que le fonctionnement basique de notre cerveau est de chercher des récompenses. Les interactions comme les « likes » et les réactions sur les réseaux sociaux agissent comme des gratifications. La nouveauté, quant à elle, est perçue comme la récompense ultime.
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Les notifications, un système d’alerte constant
Les applications mobiles sont conçues pour stimuler le système d’alerte de notre cerveau, par le biais de notifications et messages incessants qui incitent à revenir sur l’application. Damien Mascret précise que les adolescents sont particulièrement réceptifs à ces sollicitations, car ils éprouvent un besoin accru de créer des liens et de maintenir des contacts sociaux.
Pour approfondir le sujet, plusieurs ouvrages sont disponibles, notamment « Le Cerveau funambule » de Jean-Philippe Lachaux et « Le Cerveau de votre ado » du Dr Daniel Siegel. Ces lectures offrent des perspectives complémentaires sur le fonctionnement du cerveau adolescent.
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